Boogers !

Photo Boogers retouché par DL :-)

La semaine dernière, un ami en qui j’ai toute confiance me prévient qu’il y a un concert à ne pas rater au Temps Machine : Boogers. Qui ne connaît pas aujourd’hui ce talentueux artiste tourangeau ?
Je dis à mon camarade que je l’ai déjà vu se produire au bar Les Joulins, et que c’était en effet très bien.
– Boogers c’est de mieux en mieux, et en plus, tu le verras sur une belle scène, insiste-t-il.
Je me laisse volontiers faire, d’autant que je n’avais encore pas mis les pieds dans cette nouvelle salle de spectacle jocondienne. Je n’ai pas été déçu. Boogers, seul sur scène avec sa guitare et ses machines, qualifie lui-même son spectacle de « minimaliste ». Je dirais plutôt qu’il a une patate maximale. Devant un public de trentenaires un peu mollassons à mon goût, il a enchaîné ses chansons punky pop inventives et revigorantes. J’essaierais bien de vous décrire son style en évoquant un croisement des Ramones et de Eels, mais c’est pas ça. Le mieux est de vous jeter sur son dernier album « More better » et de ne pas le rater la prochaine fois qu’il passe dans le coin, ou ailleurs. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il ouvrait ce soir-là pour Baxter Dury (le fils de Ian, auteur du célèbre « sex and drugs and rock and roll » que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître). Il est moins sex, moins drugs, et beaucoup moins rock and roll que son père. Sa new wave réchauffée nous a vite gavé, alors on est partis avant la fin, en fredonnant les chansons de Boogers.

Boogers – « More better »

6 Comments

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Hhé les vieux, il y avait aussi des jeunes ce soir-là, c’est vous qui étiez mous et fades! Ne finissez pas comme les trentenaires!
Toutefois, très bon concert et très bon artiste (du moins, en ce qui concerne Boogers).

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