De retour de Berlin, dans le train de Roissy CDG à St Pierre, j’écoute de la musique sur mon mac en travaillant, en tendant mon ticket au contrôleur je débranche mon casque par accident, on entend Peter Fox chanter “Haus am See” .
Mon voisin que je vais appeler Raymond Rillons ” Vous écoutez de la musique Allemande”
Moi “Oui, Peter Fox, vous connaissez?”
“Non, j’aime pas trop la musique allemande”
“Ah bon? Qu’est-ce que vous avez écouté”
“Oh, comme tout le monde… Tokio Hotel… Heu… Scorpion… Heu…”
En rigolant je suggère “Nina Hagen?”
“Ah oui, Nina Hagen. En fait, je suis plutôt branché electro, clubbing, tout ça… alors vous savez…”
“Justement vous devriez au moins connaitre Paul Kalkebrenner.”
“Non, il est allemand?”
“Oui, c’est lui qui a fait la musique de “Berlin Calling”
“C’est vrai qu’avec un nom pareil j’aurais du m’en douter”
“Oui, c’est sûr”
Je suis en train de remettre mon casque quand je l’entends qui dit “Je suis plutôt festif, Ibiza… Tout ça”
“Laissez moi deviner, David Guetta par exemple”
“Oui, j’adore Little Bad Girl”
Je remets mon casque.
C’est la première fois que je rencontre quelqu’un aimant l’electro qui ne connait pas la scène Allemande, Paul et son frère Fritz Kalkebrenner, Ellen Allien, Dirty Doering, Apparat, Sven Väth, Tiefschwarz, Moderat, Ben Klock, Stabil Elite, Eva BE, Jazzanova, et j’arrête avec deux labels BPitch Control et Sonarkollektiv. Depuis 2000, c’est sans doute en Allemagne, particulièrement à Berlin, que se créée le son le plus intéressant et le plus novateur.
Alors Raymond Rillons, voici une petite sélection de musique allemande pour t’ouvrir un peu les oreilles et te permettre de sortir de ton Guetta.