L’association Ohé du Bateau s’y emploie. Ses 500 adhérents pensaient avoir l’appui de la ville de Tours, mais il semble que ce ne soit pas le cas. Le loyer envisagé par la SEMIVIT ne colle apparemment pas avec la promesse municipale : « mise à disposition pour un bail d’un faible montant ». Résultat : 4500 euros. Ça grève un budget. D’autant que la réalisation des travaux de rénovation et de mise aux normes, nécessaires et évalués à 250 000 euros, restent à la charge des membres du collectif constitués en SCIC.
Ils adressent donc une lettre au maire de Tours pour faire leur contre-proposition : « Un loyer n’excédant pas 1 000 euros et des travaux d’aménagement intérieur à notre charge. Une prise en charge de la globalité des travaux par le propriétaire avec un loyer de 4 500 euros alors supportable par la SCIC. » Ce serait dommage que des mesquineries empêchent le vieux bateau de naviguer. Bien sûr il y a le Temps Machine, un bel outil. Mais il reste encore de la place pour un lieu programmant des spectacles et des « musiques actuelles » d’un autre type. Un lieu qui contribuerait lui aussi à la naissance de nouveaux talents et au « rayonnement » de notre douce agglomération. Mais surtout, le Bateau Ivre est au cœur de Tours et dans le cœur de beaucoup. Allez quoi, M’sieur le Maire…
Le lien pour lire la lettre du collectif et signer la pétition.