Je dis « m’a mis », car Didier, la bouillonnante créature, excédé par l’organisation du festival et la mauvaise balance des groupes de première partie de soirée, a quitté les lieux sans attendre le début du concert. C’est une faute professionnelle que je n’ai pas manqué de lui reprocher. Nous n’avons pas de photo et c’était le dernier concert de la tournée – et le groupe a mis le paquet. Punk, funk, rock, hard rock, électro… sur scène, les musiciens de Shaka Ponk, comme sortis d’un Mad Max, en ont fait une énergique synthèse, sexy et animale. Impossible de rester de marbre. L’un de mes bons amis, rompu à l’exercice des festivals et ingénieur du son, de retour de son pogo, en nage et le regard extatique, m’a crié dans l’oreille « putain, c’était le concert de l’année ! » Bon allez Didier, je ne t’en veux pas, je te file deux petits liens en attendant qu’ils jouent à Berlin :
Michel, tu oublies de dire qu’à l’entrée, la sécurité trouvant un appareil photo dans mon sac commença à me faire des problèmes, et que ce n’est que suite à l’intervention d’une relation que je rentrais avec. Et je passe sur d’autres points plus anecdotiques qui me firent effectivement bouillir et regretter de ne pas avoir vu Shaka Ponk ! D’ailleurs si jamais les organisateurs du festival nous lisent, j’aimerai bien qu’ils me disent pourquoi on a pas le droit d’avoir un « gros appareil photo, genre avec un zoom » avec soi.